Le dépannage des serruriers

L’intervention des serruriers

Il y a de bons jours et de mauvais jours, pour ces derniers on peut citer le cas classique d’un matin où on part travailler, on ferme la porte mais on oublie les clefs à l’intérieur, les serruriers doivent donc vite intervenir.

Ces soucis de tous les jours nécessitent alors l’intervention rapide et urgente d’un professionnel en la matière.

Il faut bien distinguer dans quels cas vous vous situez.

Il y a en effet les simples claquages de porte et les claquages de portes verrouillées.

Dans tous les cas, il faut savoir que le remplacement complet de la porte par dess serrurier ne restent, heureusement, qu’exceptionnel.

En effet, les serruriers contactés disposent d’astuces lui permettant d’intervenir sans faire de gros travaux en usant simplement de son agilité, en maniant une radiographie pour ouvrir votre porte ou en utilisant un aimant pour récupérer une clé coincée.

De plus, certaines précautions sont à prendre avant de le contacter, il faudra par exemple et en premier lieu, demander un devis précis des travaux à réaliser. En général, les montants avoisinent les 100€, mais ce montant peut être bien plus élevé !

Les choses se compliquent et les prix augmentent lorsque la porte était verrouillée et que vous avez par exemple perdu vos clefs.

Dans ce cas, l’intervention d’un professionnel est un passage obligatoire mais encore une fois faites attention à ne pas récupérer des tracts dans les boîtes aux lettres pour avoir des numéros car il s’agit bien souvent d’une arnaque.

Nos recommandations pour un bon dépannage d’urgence

Le dépannage en urgence de serruriers et le coût sera évidemment différent s’il a lieu en journée ou la nuit, dans la semaine ou en week-end.

Le problème est d’autant plus important qu’il ne concerne pas que les portes d’entrées mais aussi les fenêtres parfois, les coffres fort ou encore les coffres de la voiture si on souhaite protéger certains biens posés dedans.

Le professionnel que vous aurez contacté doit évidemment disposer de techniques précises pour pouvoir faire son travail et pour diagnostiquer le bon matériel à utiliser en fonction du problème rencontré.

Les dépannages proposés sont en général : l’ouverture de la porte, le changement de serrure simple ou en, multi-points, le remplacement par la porte blindée, l’ouverture de coffre fort, le remplacement de coffre fort.

Quelque soit la matière de la porte (bois métallique ou PVC), tout sera fait pour que votre habitat soit protégé comme il se doit.

Si on vous propose un simple devis par téléphone pour vous faire une idée de ce que vous aurez à payer, un devis personnalisé devra être signé afin de finaliser le contrat.

À vous de le signer si les travaux décrits et le prix proposés vous conviennent, et au contraire de refuser de le signer si le coût vous paraît vraiment élevé.

Vous pouvez faire jouer la concurrence et comparer deux devis pour éviter de vous faire avoir.

Ceci étant précisé qu’un devis est obligatoire au-delà de 150 euros comme le rappelle la Répression des fraudes.

Cette dernière préconise et incite les gens à rester vigilants concernant ce genre d’interventions qui font l’objet de trop d’arnaques ces dernières années.

clés

De la forge à la serrurerie dans les coulisses du bâtiment et de l’artisanat

Pour la deuxième année, de nombreux artisans ont ouvert les portes de leurs entreprises aux jeunes, dans le cadre des « Coulisses du Bâtiment ». Les particuliers ont également été les bienvenus

Les artisans de Haute-Loire ont ouvert leurs portes pour permettre aux jeunes de découvrir leurs activités respectives. Parmi les participants, des métalliers serruriers dont leur spécialité n’est autre que le travail du métal.

De la forge à la serrurerie, de l’agricole aux particuliers en passant par l’ameublement ou encore les escaliers et autres garde-corps, ils maîtrisent la ferronnerie.

Il est indispensable pour les artisans d’ouvrir leurs portes. « La théorie, c’est bien. Nous sommes d’accord mais pour des métiers comme les nôtres, la pratique est ce qui paie le plus. Quand les jeunes sont en stage chez nous ou en apprentissage, ils se trouvent confrontés à tous les cas de figure. Ils apprennent et la technicité et la sécurité. Il est difficile de faire un bon artisan si on a l’un sans l’autre. » nous confie un artisan serrurier.

L’année dernière quatre-vingts jeunes avaient franchi le seuil de son atelier. « Pour l’occasion, nous avions remis la forge en marche. Histoire de leur montrer ce que l’on pouvait faire en partant d’un bout de métal brut. A notre grande surprise, ils n’en avaient jamais vu. Et je pense que cela leur a plu. »

A son grand regret, pour l’heure aucune jeune fille n’a sauté le pas et ne s’est engagée dans cette voie de la serrurerie. « Je trouve que c’est dommage, car elles ont un sens des finitions que les garçons n’ont pas forcément. Et quand on fait de la ferronnerie d’art, cette finesse est un indéniable plus. » Pour ce qui est du matériel ? « Ce n’est pas un problème, on l’adapte. »

BTP: une journée pour découvrir l’envers du décor

Une journée pour partir à la découverte de chantiers novateurs, de métiers surprenants, de femmes et d’hommes qui ont la passion de construire. Organisées à l’initiative de la Fédération Française du Bâtiment (FFB), les « Coulisses du Bâtiment » vous ouvriront les portes de quelques chantiers ou ateliers dans votre département. Une occasion unique de faire le tour d’ouvrages en cours de réalisation et d’échanger avec les professionnels qui y travaillent chaque jour, afin de mieux comprendre le déroulement d’un chantier. Depuis sa création, en 2003, cette manifestation dédiée aux métiers du bâtiment a mis en lumière plus de 1 600 chantiers et ateliers à travers la France entière, réuni 7 000 entreprises désireuses de mieux faire connaître la richesse de leur profession et attiré environ 540 000 visiteurs.

Les « Coulisses du Bâtiment » mettent à l’honneur toutes les tailles d’entreprise (artisans, PME et grand groupes) et tous les corps de métiers : du maçon au charpentier, du couvreur au miroitier, du plombier au climaticien, du menuisier au peintre…

Racontez nous vos histoires de serruriers

Racontez nous expérience des serruriers, les bonnes ou les mauvaises surprises, les arnaques ou les serruriers sympathiques. Racontez nous aussi vos premiers déboires avec un serruriers, vos pertes de clés ou vos ouvertures de portes difficiles.

Cylindre Chifral S2 par Bricard

Le cylindre de haute sécurité Chifral S2 de Bricard présente la particularité d’avoir une reproduction de clé protégée par un brevet valable jusqu’en 2025. Aucun serrurier ne pourra les refaire. Seul Bricard est habilité à dupliquer les clés, et ce uniquement sur présentation de la carte de propriété du cylindre. Particulièrement destiné aux entreprises et aux collectivités (mairies, hôpitaux, aéroports, etc.), il permet la création d’organigrammes de clés et est totalement compatible avec les anciennes versions de cylindres Chifral. Il se distingue en premier lieu par sa sécurité active, c’est-à-dire la sécurité liée à la technicité de la clé et au nombre de goupilles. Le cylindre Chifral S2 en possède 15 sur 5 axes, dont 2 actionnées par la partie mobile de la clé.

En ce qui concerne la sécurité passive (liée à la résistance du cylindre), ce cylindre résiste au crochetage et au « bumping » grâce au grand nombre de goupilles sur 5 axes, dont 2 sont actionnées par le mobile. Il résiste de plus à la casse et à la torsion grâce au système breveté « Sécurité Visible », constitué de 6 lamelles rigides en acier pour augmenter la résistance et d’une lamelle flexible en inox pour retarder la rupture du cylindre. Ce système reste visible même porte fermée. Un panneton désaxé lui permet également de résister à l’enfoncement, alors que la protection contre le perçage est assurée par une goupille en acier traité en face avant du corps.

Chifral S2 répond aux exigences les plus sévères de la norme EN 1303-2005 : sécurité de la clé selon le grade 6 (échelle de 1 à 6), résistance aux attaques selon le grade 2 (échelle de 0 à 2), durabilité selon le grade 6 (échelle de 4 à 6), résistance à la corrosion selon le grade C (échelle de 0 à C).

Principales caractéristiques
– Capacité d’organigramme : 85 000 000 de cylindres variés différents.
– Cylindre : 15 goupilles sur 3 rangées (parmi 5 possibles), corps laiton nickelé avec un cœur constitué de 7 lamelles sur toute la longueur, panneton DIN en acier fritté auto lubrifié, indexable sur 8 positions sur les 1/2 cylindres, goupilles en inox, cylindres double entrées débrayables, 18 milliards de cylindres variés différents (19 goupilles sur 5 axes).
– Gamme : cylindres Européens double entrée, à bouton et demi, batteuses, contacteurs et cadenas, gamme de cylindres ronds pour la rénovation.

Le blindage en quelques mots

Le blindage électromagnétique
Un blindage électromagnétique est une protection contre les parasites.
– Cette protection est généralement inspirée de la cage de Faraday, elle forme une enveloppe conductrice où les parasites électriques et électromagnétiques sont acheminés vers la masse mécanique et électrique du dispositif ou de la machine. Cette masse est très souvent reliée à la terre.
– L’épaisseur dudit blindage n’a qu’un effet de tenue mécanique, et ne joue pas dans la qualité de la protection.

Le Blindage militaire
Les véhicules militaires terrestres, aériens ou nautiques, sont souvent blindés afin de fournir une protection aux équipages pendant les missions effectuées sous le feu ennemi.

Combattre en mouvement, tout en étant couvert, a toujours été un rêve pour les fantassins. Déjà, dans l’antiquité et particulièrement à l’époque romaine, certaines protections et techniques de protection au combat, furent inventées (cuirasse, casque, cote, tortue, etc…). Certaines sont encore utilisées de nos jours, dans certains cas, par les forces spéciales, comme la formation de la tortue. Mais ces protections restent encore précaires. C’est au Moyen Âge qu’ont été développées les premières protections avec de vraies cuirasses pour les véhicules et véhiculant (soldats et chevaux, à cette époque).

L’acier
Au début du XXe siècle, les blindages d’acier étaient fabriqués en plaques, coupés aux dimensions et rivetés ensemble. Cependant, à la fin de la Première Guerre mondiale et dans les petits conflits des années trente, les militaires découvrirent que les explosions les plus proches ainsi que des coups superficiels arrivaient souvent à faire sauter les rivets. Ceux‑ci étaient éjectés dans l’habitacle où ils ricochaient avec les effets qu’on imagine. On souda alors les plaques ensemble ou, mieux, on les coula d’une seule pièce.

Aujourd’hui, le blindage acier des chars est coulé en quelques grandes pièces de plusieurs tonnes. Le système de moulage et de traitement produit un durcissement spécial sur la surface extérieure. Ce côté durci détourne les obus ou fait éclater les plus faibles charges. La texture moins solide de l’intérieur assure qu’en cas de pénétration de la surface, l’ensemble du blindage ne va pas éclater. L’intérieur de la structure est souvent couvert de Kevlar ou d’un autre produit « balistique », qui empêche la diffusion de fragments de blindage ou d’obus à l’intérieur du char en cas de pénétration. Ce revêtement balistique est censé arrêter au moins les plus gros fragments, réduisant ainsi les dommages et les blessures infligées par une pénétration.
Blindage incliné, blindage arrondi.

Depuis le fameux T‑34 (produit en 1941), les chars ont utilisé les blindages inclinés pour augmenter l’épaisseur réelle de leur protection, mais aussi les ricochets des tirs. Un des premiers remèdes contre les têtes HEAT fut de changer la forme des plaques de blindage. Au lieu d’assembler les plaques à angle droit, dans les années cinquante, les corps et les tourelles des chars furent dessinés avec des angles arrondis. Ce blindage permettait aux coups de mieux rebondir, ou au moins aux obus HEAT et à leur jet de gaz de frapper le blindage selon un angle qui dévierait le jet dans l’air, plutôt qu’au cœur du char. Un tir de HEAT de plein fouet reste fatal.

Les blindages composites
Les blindages composites et Chobham furent inventés dans les années soixante dix. Ce type de blindage est fait de couches de métal à haute densité/haute résistance et de céramiques plastiques de haute résistance à la chaleur. Les couches non métalliques jouent le rôle de pièges à chaleur ou de réflecteurs, réduisant la température du jet de gaz beaucoup plus vite que le métal. Cela veut surtout dire que le jet pénètre moins profondément.

Habituellement, le blindage composite a une surface extérieure d’acier durci, comme les blindages normaux. Mais en dessous, on trouve des couches successives de métaux et céramiques. Sur les Abrams, la première couche, extérieure, est en uranium inerte, une substance presque deux fois et demie plus dure que l’acier. D’autres couches suivent, composées de céramique et métaux. La céramique résiste mieux à la chaleur, et les métaux résistent mieux à l’énergie cinétique. L’effet global, c’est celui d’un blindage qui résiste à l’énergie cinétique au moins aussi bien qu’un blindage classique, et qui absorbe le jet brûlant des obus HEAT si bien qu’ils en deviennent presque inutiles.

La couche intérieure du blindage, est un plastique ou un métal spécial résistant à l’éclatement au moins aussi bien que le tissu « balistique ».

Le mélange exact du blindage Chobham est plus complexe qu’un simple empilage. Les céramiques peuvent être coulées dans une structure en nid d’abeille, ou le contraire. Les couches peuvent venir l’une sur l’autre ou se recouvrir selon des systèmes complexes.

Tous les blindages composites ont en commun qu’ils sont fabriqués en plaques. Les chars qui « adoptent » ce nouveau blindage doivent abandonner les formes arrondies et revenir aux angles aigus. D’où le profil au couteau du char M1 Abrams, du char Leopard II et du châssis avant des séries T-72 et T‑80 russes.

Le blindage réactif
De leur côté, les Israéliens ont développé une défense réactive contre les charges creuses en tapissant la surface extérieure du véhicule de petites boîtes remplies d’explosif.

Les avantages
Insensibles au shrapnel et aux balles, l’explosion de ces conteneurs dévie l’action d’une charge creuse, rendant inopérant le jet de gaz de la charge. Cela réduit de beaucoup la pénétration du blindage. Les Israéliens appellent cela un blindage « Blazer ». Le blindage réactif peut être adapté à presque tous les types de blindages. Il donne au véhicule une bonne protection contre les HEAT.

Les inconvénients
Cette épaisseur de « boîtes » peut piéger les obus et les dévier vers d’autres parties du char, quelquefois plus vulnérables encore. Ensuite, dès qu’un conteneur a été frappé par une charge, le char perd, à cet endroit, sa protection et devient vulnérable si un tir frappe au même endroit. Enfin, dernier inconvénient, le char transporte aussi des équipements et souvent du personnel à l’extérieur, tout près de ces boîtes. En outre, les blindages réactifs résistent moins bien aux obus à haute vélocité. Les boîtes explosent sans pouvoir vraiment arrêter la tête de l’obus qui poursuit son chemin.

Pour combattre le blindage réactif, de nouvelles têtes HEAT ont été inventées. La tête « à deux étages » a une petite charge explosive au bout d’une sonde. Cette charge est supposée mettre hors d’état le blindage réactif. Bien sûr, la (bonne) charge suit et s’attaque au blindage exposé à nouveau. Aujourd’hui, le missile TOW 2 a une tête de ce genre.

L’autre technique consiste à augmenter le diamètre de la tête HEAT. Cela crée un jet de gaz encore plus puissant, ce qui permet de compenser l’explosion réactive, ou de pénétrer plus profondément dans des matériaux composites. La tête du missile Hellfire a été conçue dans ce sens.
Les alliages légers

Quelques chars légers et beaucoup de véhicules blindés de combat légers (transport de troupes) ont abandonné l’acier pour des alliages de métaux légers. L’aluminium est un des plus communs. Par exemple, les Américains utilisent l’aluminium pour leur transport de troupes M113 et leur véhicule de combat d’infanterie M2/M3.

La Russie a même utilisé des alliages de magnésium pour certaines parties de ses BMP. Dans les deux cas, cela n’a pas été un franc succès. Ces métaux ont un point de fusion bien inférieur à celui de l’acier. Quand ils sont pénétrés, des fragments du blindage prennent littéralement feu, diffusant du métal en fusion autour du véhicule. En Afghanistan, les BMP en feu étaient très communs. Le mauvais choix de la place des réservoirs a beaucoup contribué évidemment à la fâcheuse tendance qu’avaient les BMP à se transformer en torche.

Dommages indirects
On ne sait pas grand-chose de la quantité de dommage infligée par un tir non­ pénétrant. Pendant la Seconde Guerre mondiale, un tir de ce genre pouvait très bien blesser ou tuer l’équipage, notamment pour les chars qui utilisaient un blindage à rivets. Les chars soudés ou moulés passaient certainement mieux l’épreuve, mais l’équipage était encore grièvement blessé par le choc, les éclats intérieurs de blindage filant partout dans le char à partir du point d’impact. De plus, les chars de la Seconde Guerre mondiale tiraient avec des canons de calibre compris entre 50 et 85 mm. Les obus actuels atteignent des calibres de 120 à 125 mm et emportent une charge double ou triple. Même avec des revêtements anti­-éclats et de nouveaux blindages composites, un coup au but qui pénètre en partie le blindage peut provoquer des effets secondaires très destructeurs.

Les dommages indirects peuvent être importants dans le cas d’un Abrams atteint par un missile antichar ou un explosif HEAT. En négligeant les dommages indirects, l’Abrams résiste aux missiles tirés sur son avant, car ils n’ont pratiquement aucune chance de pénétrer. Cependant, les dommages indirects pourront blesser voire tuer les membres d’équipage et certainement causer bien d’autres dommages.

Blindage civil
En serrurerie, le blindage consiste à renforcer une porte, une fenêtre, un volet ou son huisserie au moyen de protections métalliques offrant une résistance accrue à l’effraction. Les métalliers s’orientent aujourd’hui vers la fabrication de blocs-portes; Un Bloc-Porte est un ensemble huisserie/porte en métal avec des paumelles à billes soudées. Il existe un grand nombre de moyens contribuant au blindage d’une porte comme les cornières anti pinces, les plats de battements, les barres de seuil etc.

Blindage en travaux publics
Lors de l’ouverture d’une tranchée, le blindage consiste à étayer les parois afin d’éviter un écroulement de celles-ci. Différents critères rentrent en compte sur la nécessité de blinder une fouille : Profondeur, nature du sol, vibrations voisines, conditions hydrologiques, … Dans tous les cas, et dans le cadre de travaux de terrassement en profondeur pour la pose de canalisations, le blindage assure la sécurité des ouvriers (poseurs de canalisation notamment) contre l’ensevelissement ou l’enfouissement. Il est légalement obligatoire de « blinder » une tranchée à partir du moment où elle atteint une profondeur supérieure ou égale à un mètre trente de profondeur (Norme Française NF) ; néanmoins, les canalisateurs doivent être conscients du risque d’ensevelissement à des profondeurs moindres dans la mesure où ils sont susceptibles de travailler accroupis.

Ca bouge dans la chaudronnerie

Créée en 1987, à Gratot (Manche), pour fabriquer des pièces complexes de tuyauterie, serrurerie, chaudronnerie, CTI double sa capacité de production, en 1996, en reprenant le spécialiste de la chaudronnerie en acier carbone, ACDN. En 2007, elle ajoute une nouvelle corde à son arc en rachetant le groupe GDK spécialisé dans la chaudronnerie nucléaire et la construction navale militaire. La dernière pièce du puzzle s’appelle Agriandre. Cette PME rachetée en 2008 est spécialisée dans la chaudronnerie lourde, la pétrochimie et l’offshore.

De plus, cette entreprise de chaudronnerie industrielle va recruter 100 personnes pour son activité nucléaire, en plein développement.

En effet, CTI (Chaudronnerie et Tuyauterie Industrielle) ne connaît pas la crise. Cette PME (chiffre d’affaires de 65 millions d’euros, 600 salariés) particulièrement discrète s’apprête à recruter 100 personnes pour son pôle nucléaire, passé de 170 personnes à 320 en l’espace de deux ans. Ce secteur représente la moitié de son activité, aux côtés de l’agroalimentaire, la chimie, la pétrochimie, l’offshore, la pharmacie et tous les secteurs hors automobile, aéronautique et nautisme de luxe.

PDG et fondateur de CTI, Patrick Martel précise sa politique de recrutement : « Nous recherchons des jeunes que nous allons former et des personnes de plus de 50 ans, du niveau CAP à ingénieur, sans discrimination d’âge ni de qualification. » Il se félicite de la décision prise en 2007 de racheter un spécialiste de la chaudronnerie nucléaire, GDK. « Notre ambition est de faire grandir le groupe à l’international, dans le secteur du nucléaire, qui vient de redémarrer, confie Patrick Martel. Nous voulons suivre nos donneurs d’ordres partout où ils iront. » Présente sur l’ensemble de la filière nucléaire ? recherche, extraction d’uranium, enrichissement, production d’énergie et retraitement ? CTI fabrique notamment les revêtements de piscines de stockage d’uranium en inox, des échangeurs de température en inox ou en alliages spécifiques et toutes sortes d’équipements unitaires en inox ou en alliages « exotiques » (zirconium, titane, uranus).

Partenaire d’EDF

Partenaire d’Areva pour la réalisation de la piscine de son premier réacteur EPR (en Finlande), CTI a obtenu en mars 2009 une « vraie reconnaissance » en décrochant le « label Areva » pour l’ensemble de la filière. CTI est, par ailleurs, partenaire d’EDF et de Bouygues pour l’EPR de Flamanville (Manche) et vient d’être choisie par l’américain Mox Services (retraitement) pour la fabrication d’équipements en inox servant à la manipulation de combustible irradié. « Sollicitée » pour les deux EPR chinois dont la construction va démarrer, CTI compte bien transformer cet essai en une commande ferme. Prête à prospecter le marché indien, la PME normande est aussi dans les starting-blocks pour les marchés britanniques à venir et pour le réacteur EPR de Penly, en Seine-Maritime.

Entrés en 2007 au capital de CTI à hauteur de 22 % pour l’accompagner dans sa diversification, Uni Expansion Ouest et NCI Gestion jugent très pertinent le cap pris par l’entreprise. « Avec le renchérissement du pétrole et le réchauffement climatique, le nucléaire a été remis au goût du jour. Il se construit des EPR partout. Or, chaque fois qu’un contrat est signé, CTI peut en construire des morceaux », observe Stéphane Kerlo, directeur de participations d’Uni Expansion Ouest, filiale de 8 caisses régionales du Crédit Agricolegricole, la banque historique de CTI. « Le nucléaire est une diversification très cohérente par rapport au métier historique de l’entreprise, observe Anne-Cécile Guitton, directeur associé de NCI Gestion. Cette activité s’emboîte parfaitement dans la filière énergie que l’on souhaite développer en Normandie. »

Réglementation des concours externe et interne de serrurier

Arrêté des Questeurs n° 03-65 du 9 mai 2003 fixant la réglementation des concours externe et interne de serrurier (Version consolidée au 19 juin 2009)


TITRE I
Réglementation du concours externe de serrurier


Article premier
Les candidats au concours externe de serrurier doivent, à la date de clôture des inscriptions, avoir justifié remplir les conditions suivantes :

  • soit être titulaire d’un certificat d’aptitude professionnelle ou d’un brevet d’études professionnelles dans le domaine de la serrurerie-métallerie ou d’un diplôme ou titre professionnel équivalent homologué et justifier d’au moins sept ans d’expérience professionnelle en équivalent temps complet dans ce domaine ;
  • soit être titulaire d’un brevet professionnel ou d’un baccalauréat professionnel dans le domaine de la serrurerie-métallerie ou d’un diplôme ou titre professionnel équivalent homologué et justifier d’au moins cinq ans d’expérience professionnelle en équivalent temps complet dans ce domaine.

Article 2
Le concours externe de serrurier comporte une phase de présélection (sauf si le nombre de candidats inscrits est inférieur à 30), une phase d’admissibilité et une phase d’admission. Ces trois phases sont successivement éliminatoires.
La phase de présélection comporte une épreuve unique qui consiste en un questionnaire à choix multiple portant sur les connaissances normalement attendues d’un serrurier confirmé (durée : 1 heure). La note obtenue à cette épreuve n’est pas retenue dans le total ultérieur des points.
Article 3
La phase d’admissibilité comporte deux épreuves :

  1. la notation du dossier de formation et d’expérience professionnelle (coeff. 2): Le jury apprécie les éléments qui, dans la formation et l’expérience professionnelle du candidat peuvent favoriser sa bonne adaptation à l’emploi de serrurier. Ce dossier est établi personnellement et sous forme manuscrite par chaque candidat sur la base d’un questionnaire détaillé. Il doit rester anonyme ; toute mention du nom du candidat ou l’apposition de tout signe distinctif entraînera son exclusion du concours. Les candidats devront joindre à leur dossier l’ensemble des pièces justificatives. L’orthographe et la présentation du dossier sont prises en considération dans la notation. Tout renseignement inexact est considéré comme une fraude et entraîne l’élimination immédiate du candidat, sans préjudice des poursuites éventuelles en vertu de la loi du 23 décembre 1901 réprimant les fraudes dans les examens et concours publics.
  2. une épreuve écrite de technique théorique (coeff. 2 – durée : 3 heures): Cette épreuve consiste en la résolution d’un ou plusieurs cas pratiques portant sur des situations susceptibles d’être rencontrées par un serrurier dans l’exercice de ses fonctions. Elle peut faire appel à des connaissances en métallerie générale, notamment dans les domaines suivants :
  • matériaux (identification, usage, compatibilité) ; machines et outillages (utilisation, entretien courant) ; ouvrages de serrurerie et métallerie ;
  • organisation générale : analyse de plans, schémas, documents techniques et gammes de fabrication ; dessins d’ensemble et de définition ; mise en oeuvre d’outils informatisés ; relevés de cotes ; fiches de
    débit ;
  • fabrication des ouvrages : débit, usinage, conformation, liaisons, assemblages, finitions ;
  • montage, pose, installation des ouvrages ;
  • maintenance et réparation : méthodes de maintenance préventive, diagnostics, lubrification, réglages,remplacements, vérifications ;
  • prévention des risques professionnels ; contrôle-qualité.

Article 4
La phase d’admission comporte deux épreuves :

  1. une épreuve pratique (coeff. 4 – durée : 8 heures) consistant en un ou plusieurs exercices de mise en situation professionnelle. Le respect des règles de sécurité est pris en compte dans l’évaluation.
  2. un entretien oral avec le jury (coeff. 2 – durée : 20 minutes) destiné à apprécier la personnalité, les motivations et l’adéquation au poste du candidat. Pour cet entretien, le jury dispose :
  • d’une fiche de renseignements remplie par le candidat. Les fiches non remises au service du Personnel à la date figurant dans la convocation des candidats aux épreuves d’admission ne seront pas communiquées aux membres du jury.
  • d’un rapport établi par un psychologue à la suite de tests psychotechniques écrits et d’un entretien individuel de trente minutes entre le candidat et le psychologue. »

TITRE II
Dispositions applicables au concours interne de serrurier
Article 5
Aux termes de l’article 44 du Règlement intérieur, ce concours est réservé aux fonctionnaires de l’Assemblée. Les candidats au concours interne ne sont pas soumis aux conditions d’âge, de diplômes et d’activité professionnelle définies pour le concours externe. Ils sont dispensés des épreuves de présélection. Le concours interne comprend une épreuve d’admissibilité et deux épreuves d’admission.
Article 6
L’admissibilité comprend l’épreuve suivante : Une épreuve technique écrite (durée : 3 heures – coeff. 4). Cette épreuve peut comporter plusieurs questions techniques et l’étude d’un cas concret présenté sous forme de dossier. Les candidats doivent montrer qu’ils ont une connaissance suffisante de la nature des principaux ouvrages exécutés couramment dans leur branche professionnelle et des techniques d’exécution les plus efficaces à partir d’une organisation rationnelle de leur travail (décrire le travail à réaliser, prévoir le matériel à utiliser, les manoeuvres à exécuter, les prescriptions de sécurité à respecter, l’organisation du chantier, etc.). L’épreuve peut comporter la lecture de schémas. La qualité de l’orthographe et de la présentation sont prises en compte dans la notation.
Article 7
L’admission comprend les épreuves suivantes :

  1. Une épreuve pratique (durée : 8 heures – coeff. 3) consistant en une mise en situation professionnelle.
  2. Une épreuve orale d’entretien avec le jury (durée : 20 minutes – coeff. 3) destinée à apprécier l’aptitude au poste ainsi que la personnalité et les motivations du candidat. Pour cet entretien, le jury dispose d’une fiche individuelle de renseignements préalablement remplie par le candidat.

TITRE III
Niveau des concours et composition des jurys


Article 8

Il n’y a pas de programme limitatif. Les connaissances nécessaires sont celles normalement attendues d’un serrurier confirmé.
Article 9
Les jurys des concours interne et externe sont ainsi composés :

  • le directeur du service des Affaires immobilières et du patrimoine, ou son représentant, président ;
  • un fonctionnaire appartenant à un corps classé dans le groupe 1 ou dans le groupe 3 en application de l’article 5 bis du Règlement intérieur sur l’organisation des services portant statut du personnel de l’Assemblée nationale;
  • au moins quatre personnalités extérieures choisies en raison de leurs compétences.

Pour la correction de certaines épreuves, des correcteurs associés peuvent être adjoints au jury. Le secrétariat du jury est assuré par un ouvrier professionnel de deuxième catégorie désigné par sa catégorie.

Zoom sur Pierre Michaux

Pierre Michaux, né le 25 juin 1813 à Bar-le-Duc, mort en 1883 à Paris, est un artisan serrurier français. Il créa et développa la fabrication des vélocipèdes à pédale (les michaudines) en ajoutant une manivelle à la roue avant d’une draisienne, et inventant ainsi la pédale. Il occupe à ce titre, avec son fils Ernest, une place unique dans l’histoire de la bicyclette.

Biographie
Apprenti serrurier dès l’âge de 14 ans, Pierre Michaux s’embauche chez un carrossier. Il fondera une entreprise de carrosserie à Saint-Brieuc avant de s’installer à Paris en 1850. En 1861, un événement fortuit, qui sera raconté par son plus jeune fils Francisque, va changer la fortune de l’affaire familiale. Ernest, un des 4 fils de Pierre, âgé alors de 19 ans ayant trouvé fatiguant pour les jambes l’usage d’une draisienne, eut l’idée d’adapter un repose-pieds sur la roue avant. Il en parla à son père qui lui conseilla d’adapter plutôt une manivelle qui permettrait de faire tourner la roue. La pédale était trouvée.[1] D’autres modifications suivent également : l’ajout d’un frein et puis le doublement du diamètre de la roue avant.

La fabrication commence avec deux vélocipèdes puis d’une centaine de vélocipèdes à pédale en 1862 tellement l’engouement pour cette nouvelle invention est grand. De 1867 à 1870, c’est l’apogée du vélocipède, la compagnie Michaux emploie 300 ouvriers pour produire deux cents vélocipèdes par jour ; mais la famille doit en céder le contrôle aux frères Olivier, deux jeunes ingénieurs passionnés par le vélocipède. Elle devient la Compagnie Parisienne des Vélocipèdes.

La guerre de 1870 et le siège de Paris vont irrémédiablement ruiner la famille Michaux. Ernest meurt en 1882, Pierre le père meurt en 1883 à Bicêtre. Un autre frère, Henry, participera à une modeste fabrique de bicyclette, les Cycles Henry Michaux.

Hommages
En 1893, la presse sportive lance une souscription pour élever un monument à la mémoire des « pères de la vélocipédie » Pierre et Ernest Michaux. Ce monument sera inauguré solennellement à Bar-le-Duc le 30 septembre 1894. Il est situé à l’angle de la rue du Bourg et de la rue André Maginot, à l’emplacement d’une ancienne fontaine. La statue actuelle est une réplique en fonte de la statue originelle qui était en bronze.

En 1960 est inauguré le musée du vélo à Trois-Fontaines, non loin de Bar-le-Duc.

Les conseils pratiques pour éviter les cambriolages

Les cambriolages : une vraie plaie dans la région du Midi. Et particulièrement dans le Gard, classé dans le peloton de tête au niveau national. Dans un but de prévention, voici une liste non exhaustive de conseils pratiques proposés par la police nationale :
– Veillez à la fermeture des portes, fenêtres, garages, caves, soupiraux, portes donnant sur une cour.
– Ne laissez jamais vos clés dans des endroits accessibles (sous le paillasson, dans la boîte aux lettres, dans un pot de fleurs).
– Ne portez jamais vos nom et adresse sur le trousseau de clés.
– N’hésitez pas à renforcer votre porte d’entrée par une ou deux serrures supplémentaires. Changez-les en cas de perte ou de vol de vos clés.
– Gardez une apparence habituelle de votre habitation (demandez à une personne de
confiance, d’ouvrir et de refermer les volets chaque jour, de relever votre courrier, etc.) Évitez d’indiquer la durée de votre absence sur votre répondeur.
– N’hésitez pas à appeler le 17 en cas de doute ou d’anomalie.

Vous pouvez aussi faire poser une porte blindée ou une serrure évolué afin de retarder et décourager l’entrée des cambrioleurs dans votre espace privé.

Par exemple, une serrure 3 points à genouillère. La première serrure multipoint pour profil aluminium dotée d’un système à genouillère novateur. Grâce à ce système, les coffres haut et bas sont très étroits. Plus besoin d’usinage ou d’ajustage.

Caractéristiques:
– serrure 3 points
– largeur 36, 39, 41 et 45
– système d’entrainement à engrenage
– entraxe 92
– profil européen – panneton DIN
– genouillère haute et basse en acier

Serrure tubulaire

Une serrure tubulaire est un type de serrure à goupilles, dans laquelle les goupilles sont disposées de façon circulaire par rapport au cylindre. On la rencontre moins fréquemment que la serrure cylindrique.

Le principe de fonctionnement est similaire à celui d’une serrure cylindrique, à savoir le blocage de la rotation du cylindre par encastrement des goupilles. Dans une serrure tubulaire, le barillet et le cylindre sont percés de trous parallèles à l’axe de la clé, alors que dans une serrure cylindrique ils sont perpendiculaires à ce dernier.

La clef tubulaire prend appui sur un axe central. Son pourtour, cranté, appuie sur les chasse-goupilles, de tailles variables, qui identifient la serrure. Si un point de la clef enfonce trop profondément le chasse-goupille, ce dernier s’enfonce dans le trou percé dans le barillet. Si la clef n’appuie pas suffisamment, la goupille, poussée par le ressort hélicoïdal, vient s’encastrer dans le trou du cylindre.

Bien que ce type de serrure puisse être crocheté à l’aide de crochets simples l’utilisation d’un parapluie facilite grandement les choses, et contrairement à la croyance populaire cette technique ne requiert pas de formation particulière. En effet, un léger réglage de molette et le tour est joué.

On trouve ce genre de serrures principalement sur les alarmes, les anti-vols de vélo ou de moto, dans les arcades, les machines à boissons, les anti-vol pour ordinateurs portables ou les boîtes aux lettres sécurisées.

Clé tubulaire

Clé tubulaire