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Arnaque: le serrurier facturait les clés 2000 euros

« Il faut arrêter ces bandits! » répète Mireille, Creilloise de 68 ans, qui est l’une des innombrables victimes d’un serrurier arnaqueur. C’est la première d’une longue série. Le gérant de cette entreprise artisanale a été interpellé la semaine dernière par la police de Creil.
Une perquisition a eu lieu à son siège social de Villetaneuse en Seine-Saint-Denis (93) où des cartons de factures ont été saisies. A Creil, il dispose d’un atelier de serrurerie-plomberie qui avait la main lourde sur les prestations.

Mireille tend un chèque de 2099 €, qu’elle a barré plusieurs fois, rédigé à l’ordre de l’artisan. Elle jure qu’on ne l’y reprendra plus. Cette retraitée alerte est presque navrée de sa mésaventure. « Je me suis fait avoir comme un bleu! » Elle a pourtant des circonstances atténuantes, Mireille. Le 28 décembre, on lui arrache son sac à main où se trouvent ses clés. « Je ne pouvais plus rentrer chez moi. J’étais en plein désarroi », raconte-t-elle. Après un dépôt de plainte au commissariat de Creil, la victime se met en quête d’un artisan pour changer sa serrure et pénétrer enfin chez elle.

« Il a d’abord esquinté ma porte en l’ouvrant avec un marteau et un tournevis », explique-t-elle. Trop bouleversée, Mireille laisse faire. De même, quand il insiste pour réparer sur-le-champ, avec paiement dans la foulée, sans aucun devis. L’irruption de la voisine sera salutaire. « Elle a tout fait stopper car les travaux sont interdits dans l’immeuble après 18 heures. » L’artisan remballe ses outils. Mais il se fait remettre un chèque de 2099 €, pour le changement d’une classique serrure. « Il a vu que j’étais vraiment mal », confie Mireille. Elle ne fermera pas l’œil de la nuit et ressassera ce maudit paiement. « A la première heure, je suis retournée au commissariat. Quand je leur ai annoncé le montant réclamé, ils ont fait des bonds. » Dans la matinée, le chèque lui est restitué, sans discussion. Elle fera appel à un nouveau serrurier dûment recommandé. Pour 116 euros, elle obtiendra son barillet flambant neuf. Mais elle n’osera pas porter plainte.

Aujourd’hui, Mireille avoue que sa confiance a été durablement ébranlée: « Je veux parler pour tous ceux qui, comme moi, n’osent pas porter plainte. » Comme Irène, 76 ans, qui, elle, a signé un chèque de 4000 € pour trois serrures : « L’artisan m’a assuré que c’était le prix », explique cette victime dont la retraite mensuelle est de 600 €. « Si la police ne m’avait pas contactée, je n’aurais jamais porté plainte. Je n’ai pas l’habitude et puis je me suis dit après coup que j’avais fait une sacrée bêtise. »

De la forge à la serrurerie dans les coulisses du bâtiment et de l’artisanat

Pour la deuxième année, de nombreux artisans ont ouvert les portes de leurs entreprises aux jeunes, dans le cadre des « Coulisses du Bâtiment ». Les particuliers ont également été les bienvenus

Les artisans de Haute-Loire ont ouvert leurs portes pour permettre aux jeunes de découvrir leurs activités respectives. Parmi les participants, des métalliers serruriers dont leur spécialité n’est autre que le travail du métal.

De la forge à la serrurerie, de l’agricole aux particuliers en passant par l’ameublement ou encore les escaliers et autres garde-corps, ils maîtrisent la ferronnerie.

Il est indispensable pour les artisans d’ouvrir leurs portes. « La théorie, c’est bien. Nous sommes d’accord mais pour des métiers comme les nôtres, la pratique est ce qui paie le plus. Quand les jeunes sont en stage chez nous ou en apprentissage, ils se trouvent confrontés à tous les cas de figure. Ils apprennent et la technicité et la sécurité. Il est difficile de faire un bon artisan si on a l’un sans l’autre. » nous confie un artisan serrurier.

L’année dernière quatre-vingts jeunes avaient franchi le seuil de son atelier. « Pour l’occasion, nous avions remis la forge en marche. Histoire de leur montrer ce que l’on pouvait faire en partant d’un bout de métal brut. A notre grande surprise, ils n’en avaient jamais vu. Et je pense que cela leur a plu. »

A son grand regret, pour l’heure aucune jeune fille n’a sauté le pas et ne s’est engagée dans cette voie de la serrurerie. « Je trouve que c’est dommage, car elles ont un sens des finitions que les garçons n’ont pas forcément. Et quand on fait de la ferronnerie d’art, cette finesse est un indéniable plus. » Pour ce qui est du matériel ? « Ce n’est pas un problème, on l’adapte. »

BTP: une journée pour découvrir l’envers du décor

Une journée pour partir à la découverte de chantiers novateurs, de métiers surprenants, de femmes et d’hommes qui ont la passion de construire. Organisées à l’initiative de la Fédération Française du Bâtiment (FFB), les « Coulisses du Bâtiment » vous ouvriront les portes de quelques chantiers ou ateliers dans votre département. Une occasion unique de faire le tour d’ouvrages en cours de réalisation et d’échanger avec les professionnels qui y travaillent chaque jour, afin de mieux comprendre le déroulement d’un chantier. Depuis sa création, en 2003, cette manifestation dédiée aux métiers du bâtiment a mis en lumière plus de 1 600 chantiers et ateliers à travers la France entière, réuni 7 000 entreprises désireuses de mieux faire connaître la richesse de leur profession et attiré environ 540 000 visiteurs.

Les « Coulisses du Bâtiment » mettent à l’honneur toutes les tailles d’entreprise (artisans, PME et grand groupes) et tous les corps de métiers : du maçon au charpentier, du couvreur au miroitier, du plombier au climaticien, du menuisier au peintre…

Zoom sur Pierre Michaux

Pierre Michaux, né le 25 juin 1813 à Bar-le-Duc, mort en 1883 à Paris, est un artisan serrurier français. Il créa et développa la fabrication des vélocipèdes à pédale (les michaudines) en ajoutant une manivelle à la roue avant d’une draisienne, et inventant ainsi la pédale. Il occupe à ce titre, avec son fils Ernest, une place unique dans l’histoire de la bicyclette.

Biographie
Apprenti serrurier dès l’âge de 14 ans, Pierre Michaux s’embauche chez un carrossier. Il fondera une entreprise de carrosserie à Saint-Brieuc avant de s’installer à Paris en 1850. En 1861, un événement fortuit, qui sera raconté par son plus jeune fils Francisque, va changer la fortune de l’affaire familiale. Ernest, un des 4 fils de Pierre, âgé alors de 19 ans ayant trouvé fatiguant pour les jambes l’usage d’une draisienne, eut l’idée d’adapter un repose-pieds sur la roue avant. Il en parla à son père qui lui conseilla d’adapter plutôt une manivelle qui permettrait de faire tourner la roue. La pédale était trouvée.[1] D’autres modifications suivent également : l’ajout d’un frein et puis le doublement du diamètre de la roue avant.

La fabrication commence avec deux vélocipèdes puis d’une centaine de vélocipèdes à pédale en 1862 tellement l’engouement pour cette nouvelle invention est grand. De 1867 à 1870, c’est l’apogée du vélocipède, la compagnie Michaux emploie 300 ouvriers pour produire deux cents vélocipèdes par jour ; mais la famille doit en céder le contrôle aux frères Olivier, deux jeunes ingénieurs passionnés par le vélocipède. Elle devient la Compagnie Parisienne des Vélocipèdes.

La guerre de 1870 et le siège de Paris vont irrémédiablement ruiner la famille Michaux. Ernest meurt en 1882, Pierre le père meurt en 1883 à Bicêtre. Un autre frère, Henry, participera à une modeste fabrique de bicyclette, les Cycles Henry Michaux.

Hommages
En 1893, la presse sportive lance une souscription pour élever un monument à la mémoire des « pères de la vélocipédie » Pierre et Ernest Michaux. Ce monument sera inauguré solennellement à Bar-le-Duc le 30 septembre 1894. Il est situé à l’angle de la rue du Bourg et de la rue André Maginot, à l’emplacement d’une ancienne fontaine. La statue actuelle est une réplique en fonte de la statue originelle qui était en bronze.

En 1960 est inauguré le musée du vélo à Trois-Fontaines, non loin de Bar-le-Duc.

Les conseils pratiques pour éviter les cambriolages

Les cambriolages : une vraie plaie dans la région du Midi. Et particulièrement dans le Gard, classé dans le peloton de tête au niveau national. Dans un but de prévention, voici une liste non exhaustive de conseils pratiques proposés par la police nationale :
– Veillez à la fermeture des portes, fenêtres, garages, caves, soupiraux, portes donnant sur une cour.
– Ne laissez jamais vos clés dans des endroits accessibles (sous le paillasson, dans la boîte aux lettres, dans un pot de fleurs).
– Ne portez jamais vos nom et adresse sur le trousseau de clés.
– N’hésitez pas à renforcer votre porte d’entrée par une ou deux serrures supplémentaires. Changez-les en cas de perte ou de vol de vos clés.
– Gardez une apparence habituelle de votre habitation (demandez à une personne de
confiance, d’ouvrir et de refermer les volets chaque jour, de relever votre courrier, etc.) Évitez d’indiquer la durée de votre absence sur votre répondeur.
– N’hésitez pas à appeler le 17 en cas de doute ou d’anomalie.

Vous pouvez aussi faire poser une porte blindée ou une serrure évolué afin de retarder et décourager l’entrée des cambrioleurs dans votre espace privé.

Par exemple, une serrure 3 points à genouillère. La première serrure multipoint pour profil aluminium dotée d’un système à genouillère novateur. Grâce à ce système, les coffres haut et bas sont très étroits. Plus besoin d’usinage ou d’ajustage.

Caractéristiques:
– serrure 3 points
– largeur 36, 39, 41 et 45
– système d’entrainement à engrenage
– entraxe 92
– profil européen – panneton DIN
– genouillère haute et basse en acier

Les artisans résistent

Dans un contexte économique déprimé pour le bâtiment, les entreprises artisanales résistent mieux. C’est ce qu’affirme la Confédération des artisans et petites entreprises du bâtiment (CAPEB) de Côte-d’Or dans un communiqué récent, consacré à l’activité du secteur pour le second trimestre 2009. La baisse de l’activité se confirme, et ce pour le troisième trimestre consécutif, mais elle est moins prononcée dans l’artisanat (-5%) que dans l’ensemble du secteur (-7%).

Le communiqué précise que « tous les métiers de l’artisanat sont en recul avec -7% pour la maçonnerie, -5% pour la menuiserie-serrurerie et la couverture-plomberie-chauffage. Le recul pour les peintres, les plâtriers et les électriciens est moindre par rapport au trimestre précédent avec -3% ».

Christian Durupt, président de la CAPEB 21, se félicite du fait que le segment de l’entretien-rénovation soit moins affecté par le crise que celui des constructions neuves. « La rénovation, rappelle-t-il, représente 78% de l’activité des artisans ». Il voit dans cette meilleure tenue l’effet de mesures incitatives récentes telles que l’éco-prêt à taux zéro et l’éco-subvention de l’Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat (ANAH). En revanche, l’inquiétude demeure quant à l’état des trésoreries et des carnets de commandes des entreprises artisanales.