Articles

Arnaque: le serrurier facturait les clés 2000 euros

« Il faut arrêter ces bandits! » répète Mireille, Creilloise de 68 ans, qui est l’une des innombrables victimes d’un serrurier arnaqueur. C’est la première d’une longue série. Le gérant de cette entreprise artisanale a été interpellé la semaine dernière par la police de Creil.
Une perquisition a eu lieu à son siège social de Villetaneuse en Seine-Saint-Denis (93) où des cartons de factures ont été saisies. A Creil, il dispose d’un atelier de serrurerie-plomberie qui avait la main lourde sur les prestations.

Mireille tend un chèque de 2099 €, qu’elle a barré plusieurs fois, rédigé à l’ordre de l’artisan. Elle jure qu’on ne l’y reprendra plus. Cette retraitée alerte est presque navrée de sa mésaventure. « Je me suis fait avoir comme un bleu! » Elle a pourtant des circonstances atténuantes, Mireille. Le 28 décembre, on lui arrache son sac à main où se trouvent ses clés. « Je ne pouvais plus rentrer chez moi. J’étais en plein désarroi », raconte-t-elle. Après un dépôt de plainte au commissariat de Creil, la victime se met en quête d’un artisan pour changer sa serrure et pénétrer enfin chez elle.

« Il a d’abord esquinté ma porte en l’ouvrant avec un marteau et un tournevis », explique-t-elle. Trop bouleversée, Mireille laisse faire. De même, quand il insiste pour réparer sur-le-champ, avec paiement dans la foulée, sans aucun devis. L’irruption de la voisine sera salutaire. « Elle a tout fait stopper car les travaux sont interdits dans l’immeuble après 18 heures. » L’artisan remballe ses outils. Mais il se fait remettre un chèque de 2099 €, pour le changement d’une classique serrure. « Il a vu que j’étais vraiment mal », confie Mireille. Elle ne fermera pas l’œil de la nuit et ressassera ce maudit paiement. « A la première heure, je suis retournée au commissariat. Quand je leur ai annoncé le montant réclamé, ils ont fait des bonds. » Dans la matinée, le chèque lui est restitué, sans discussion. Elle fera appel à un nouveau serrurier dûment recommandé. Pour 116 euros, elle obtiendra son barillet flambant neuf. Mais elle n’osera pas porter plainte.

Aujourd’hui, Mireille avoue que sa confiance a été durablement ébranlée: « Je veux parler pour tous ceux qui, comme moi, n’osent pas porter plainte. » Comme Irène, 76 ans, qui, elle, a signé un chèque de 4000 € pour trois serrures : « L’artisan m’a assuré que c’était le prix », explique cette victime dont la retraite mensuelle est de 600 €. « Si la police ne m’avait pas contactée, je n’aurais jamais porté plainte. Je n’ai pas l’habitude et puis je me suis dit après coup que j’avais fait une sacrée bêtise. »

Le dépannage des serruriers

L’intervention des serruriers

Il y a de bons jours et de mauvais jours, pour ces derniers on peut citer le cas classique d’un matin où on part travailler, on ferme la porte mais on oublie les clefs à l’intérieur, les serruriers doivent donc vite intervenir.

Ces soucis de tous les jours nécessitent alors l’intervention rapide et urgente d’un professionnel en la matière.

Il faut bien distinguer dans quels cas vous vous situez.

Il y a en effet les simples claquages de porte et les claquages de portes verrouillées.

Dans tous les cas, il faut savoir que le remplacement complet de la porte par dess serrurier ne restent, heureusement, qu’exceptionnel.

En effet, les serruriers contactés disposent d’astuces lui permettant d’intervenir sans faire de gros travaux en usant simplement de son agilité, en maniant une radiographie pour ouvrir votre porte ou en utilisant un aimant pour récupérer une clé coincée.

De plus, certaines précautions sont à prendre avant de le contacter, il faudra par exemple et en premier lieu, demander un devis précis des travaux à réaliser. En général, les montants avoisinent les 100€, mais ce montant peut être bien plus élevé !

Les choses se compliquent et les prix augmentent lorsque la porte était verrouillée et que vous avez par exemple perdu vos clefs.

Dans ce cas, l’intervention d’un professionnel est un passage obligatoire mais encore une fois faites attention à ne pas récupérer des tracts dans les boîtes aux lettres pour avoir des numéros car il s’agit bien souvent d’une arnaque.

Nos recommandations pour un bon dépannage d’urgence

Le dépannage en urgence de serruriers et le coût sera évidemment différent s’il a lieu en journée ou la nuit, dans la semaine ou en week-end.

Le problème est d’autant plus important qu’il ne concerne pas que les portes d’entrées mais aussi les fenêtres parfois, les coffres fort ou encore les coffres de la voiture si on souhaite protéger certains biens posés dedans.

Le professionnel que vous aurez contacté doit évidemment disposer de techniques précises pour pouvoir faire son travail et pour diagnostiquer le bon matériel à utiliser en fonction du problème rencontré.

Les dépannages proposés sont en général : l’ouverture de la porte, le changement de serrure simple ou en, multi-points, le remplacement par la porte blindée, l’ouverture de coffre fort, le remplacement de coffre fort.

Quelque soit la matière de la porte (bois métallique ou PVC), tout sera fait pour que votre habitat soit protégé comme il se doit.

Si on vous propose un simple devis par téléphone pour vous faire une idée de ce que vous aurez à payer, un devis personnalisé devra être signé afin de finaliser le contrat.

À vous de le signer si les travaux décrits et le prix proposés vous conviennent, et au contraire de refuser de le signer si le coût vous paraît vraiment élevé.

Vous pouvez faire jouer la concurrence et comparer deux devis pour éviter de vous faire avoir.

Ceci étant précisé qu’un devis est obligatoire au-delà de 150 euros comme le rappelle la Répression des fraudes.

Cette dernière préconise et incite les gens à rester vigilants concernant ce genre d’interventions qui font l’objet de trop d’arnaques ces dernières années.

clés

De la forge à la serrurerie dans les coulisses du bâtiment et de l’artisanat

Pour la deuxième année, de nombreux artisans ont ouvert les portes de leurs entreprises aux jeunes, dans le cadre des « Coulisses du Bâtiment ». Les particuliers ont également été les bienvenus

Les artisans de Haute-Loire ont ouvert leurs portes pour permettre aux jeunes de découvrir leurs activités respectives. Parmi les participants, des métalliers serruriers dont leur spécialité n’est autre que le travail du métal.

De la forge à la serrurerie, de l’agricole aux particuliers en passant par l’ameublement ou encore les escaliers et autres garde-corps, ils maîtrisent la ferronnerie.

Il est indispensable pour les artisans d’ouvrir leurs portes. « La théorie, c’est bien. Nous sommes d’accord mais pour des métiers comme les nôtres, la pratique est ce qui paie le plus. Quand les jeunes sont en stage chez nous ou en apprentissage, ils se trouvent confrontés à tous les cas de figure. Ils apprennent et la technicité et la sécurité. Il est difficile de faire un bon artisan si on a l’un sans l’autre. » nous confie un artisan serrurier.

L’année dernière quatre-vingts jeunes avaient franchi le seuil de son atelier. « Pour l’occasion, nous avions remis la forge en marche. Histoire de leur montrer ce que l’on pouvait faire en partant d’un bout de métal brut. A notre grande surprise, ils n’en avaient jamais vu. Et je pense que cela leur a plu. »

A son grand regret, pour l’heure aucune jeune fille n’a sauté le pas et ne s’est engagée dans cette voie de la serrurerie. « Je trouve que c’est dommage, car elles ont un sens des finitions que les garçons n’ont pas forcément. Et quand on fait de la ferronnerie d’art, cette finesse est un indéniable plus. » Pour ce qui est du matériel ? « Ce n’est pas un problème, on l’adapte. »

BTP: une journée pour découvrir l’envers du décor

Une journée pour partir à la découverte de chantiers novateurs, de métiers surprenants, de femmes et d’hommes qui ont la passion de construire. Organisées à l’initiative de la Fédération Française du Bâtiment (FFB), les « Coulisses du Bâtiment » vous ouvriront les portes de quelques chantiers ou ateliers dans votre département. Une occasion unique de faire le tour d’ouvrages en cours de réalisation et d’échanger avec les professionnels qui y travaillent chaque jour, afin de mieux comprendre le déroulement d’un chantier. Depuis sa création, en 2003, cette manifestation dédiée aux métiers du bâtiment a mis en lumière plus de 1 600 chantiers et ateliers à travers la France entière, réuni 7 000 entreprises désireuses de mieux faire connaître la richesse de leur profession et attiré environ 540 000 visiteurs.

Les « Coulisses du Bâtiment » mettent à l’honneur toutes les tailles d’entreprise (artisans, PME et grand groupes) et tous les corps de métiers : du maçon au charpentier, du couvreur au miroitier, du plombier au climaticien, du menuisier au peintre…

Racontez nous vos histoires de serruriers

Racontez nous expérience des serruriers, les bonnes ou les mauvaises surprises, les arnaques ou les serruriers sympathiques. Racontez nous aussi vos premiers déboires avec un serruriers, vos pertes de clés ou vos ouvertures de portes difficiles.

Le blindage en quelques mots

Le blindage électromagnétique
Un blindage électromagnétique est une protection contre les parasites.
– Cette protection est généralement inspirée de la cage de Faraday, elle forme une enveloppe conductrice où les parasites électriques et électromagnétiques sont acheminés vers la masse mécanique et électrique du dispositif ou de la machine. Cette masse est très souvent reliée à la terre.
– L’épaisseur dudit blindage n’a qu’un effet de tenue mécanique, et ne joue pas dans la qualité de la protection.

Le Blindage militaire
Les véhicules militaires terrestres, aériens ou nautiques, sont souvent blindés afin de fournir une protection aux équipages pendant les missions effectuées sous le feu ennemi.

Combattre en mouvement, tout en étant couvert, a toujours été un rêve pour les fantassins. Déjà, dans l’antiquité et particulièrement à l’époque romaine, certaines protections et techniques de protection au combat, furent inventées (cuirasse, casque, cote, tortue, etc…). Certaines sont encore utilisées de nos jours, dans certains cas, par les forces spéciales, comme la formation de la tortue. Mais ces protections restent encore précaires. C’est au Moyen Âge qu’ont été développées les premières protections avec de vraies cuirasses pour les véhicules et véhiculant (soldats et chevaux, à cette époque).

L’acier
Au début du XXe siècle, les blindages d’acier étaient fabriqués en plaques, coupés aux dimensions et rivetés ensemble. Cependant, à la fin de la Première Guerre mondiale et dans les petits conflits des années trente, les militaires découvrirent que les explosions les plus proches ainsi que des coups superficiels arrivaient souvent à faire sauter les rivets. Ceux‑ci étaient éjectés dans l’habitacle où ils ricochaient avec les effets qu’on imagine. On souda alors les plaques ensemble ou, mieux, on les coula d’une seule pièce.

Aujourd’hui, le blindage acier des chars est coulé en quelques grandes pièces de plusieurs tonnes. Le système de moulage et de traitement produit un durcissement spécial sur la surface extérieure. Ce côté durci détourne les obus ou fait éclater les plus faibles charges. La texture moins solide de l’intérieur assure qu’en cas de pénétration de la surface, l’ensemble du blindage ne va pas éclater. L’intérieur de la structure est souvent couvert de Kevlar ou d’un autre produit « balistique », qui empêche la diffusion de fragments de blindage ou d’obus à l’intérieur du char en cas de pénétration. Ce revêtement balistique est censé arrêter au moins les plus gros fragments, réduisant ainsi les dommages et les blessures infligées par une pénétration.
Blindage incliné, blindage arrondi.

Depuis le fameux T‑34 (produit en 1941), les chars ont utilisé les blindages inclinés pour augmenter l’épaisseur réelle de leur protection, mais aussi les ricochets des tirs. Un des premiers remèdes contre les têtes HEAT fut de changer la forme des plaques de blindage. Au lieu d’assembler les plaques à angle droit, dans les années cinquante, les corps et les tourelles des chars furent dessinés avec des angles arrondis. Ce blindage permettait aux coups de mieux rebondir, ou au moins aux obus HEAT et à leur jet de gaz de frapper le blindage selon un angle qui dévierait le jet dans l’air, plutôt qu’au cœur du char. Un tir de HEAT de plein fouet reste fatal.

Les blindages composites
Les blindages composites et Chobham furent inventés dans les années soixante dix. Ce type de blindage est fait de couches de métal à haute densité/haute résistance et de céramiques plastiques de haute résistance à la chaleur. Les couches non métalliques jouent le rôle de pièges à chaleur ou de réflecteurs, réduisant la température du jet de gaz beaucoup plus vite que le métal. Cela veut surtout dire que le jet pénètre moins profondément.

Habituellement, le blindage composite a une surface extérieure d’acier durci, comme les blindages normaux. Mais en dessous, on trouve des couches successives de métaux et céramiques. Sur les Abrams, la première couche, extérieure, est en uranium inerte, une substance presque deux fois et demie plus dure que l’acier. D’autres couches suivent, composées de céramique et métaux. La céramique résiste mieux à la chaleur, et les métaux résistent mieux à l’énergie cinétique. L’effet global, c’est celui d’un blindage qui résiste à l’énergie cinétique au moins aussi bien qu’un blindage classique, et qui absorbe le jet brûlant des obus HEAT si bien qu’ils en deviennent presque inutiles.

La couche intérieure du blindage, est un plastique ou un métal spécial résistant à l’éclatement au moins aussi bien que le tissu « balistique ».

Le mélange exact du blindage Chobham est plus complexe qu’un simple empilage. Les céramiques peuvent être coulées dans une structure en nid d’abeille, ou le contraire. Les couches peuvent venir l’une sur l’autre ou se recouvrir selon des systèmes complexes.

Tous les blindages composites ont en commun qu’ils sont fabriqués en plaques. Les chars qui « adoptent » ce nouveau blindage doivent abandonner les formes arrondies et revenir aux angles aigus. D’où le profil au couteau du char M1 Abrams, du char Leopard II et du châssis avant des séries T-72 et T‑80 russes.

Le blindage réactif
De leur côté, les Israéliens ont développé une défense réactive contre les charges creuses en tapissant la surface extérieure du véhicule de petites boîtes remplies d’explosif.

Les avantages
Insensibles au shrapnel et aux balles, l’explosion de ces conteneurs dévie l’action d’une charge creuse, rendant inopérant le jet de gaz de la charge. Cela réduit de beaucoup la pénétration du blindage. Les Israéliens appellent cela un blindage « Blazer ». Le blindage réactif peut être adapté à presque tous les types de blindages. Il donne au véhicule une bonne protection contre les HEAT.

Les inconvénients
Cette épaisseur de « boîtes » peut piéger les obus et les dévier vers d’autres parties du char, quelquefois plus vulnérables encore. Ensuite, dès qu’un conteneur a été frappé par une charge, le char perd, à cet endroit, sa protection et devient vulnérable si un tir frappe au même endroit. Enfin, dernier inconvénient, le char transporte aussi des équipements et souvent du personnel à l’extérieur, tout près de ces boîtes. En outre, les blindages réactifs résistent moins bien aux obus à haute vélocité. Les boîtes explosent sans pouvoir vraiment arrêter la tête de l’obus qui poursuit son chemin.

Pour combattre le blindage réactif, de nouvelles têtes HEAT ont été inventées. La tête « à deux étages » a une petite charge explosive au bout d’une sonde. Cette charge est supposée mettre hors d’état le blindage réactif. Bien sûr, la (bonne) charge suit et s’attaque au blindage exposé à nouveau. Aujourd’hui, le missile TOW 2 a une tête de ce genre.

L’autre technique consiste à augmenter le diamètre de la tête HEAT. Cela crée un jet de gaz encore plus puissant, ce qui permet de compenser l’explosion réactive, ou de pénétrer plus profondément dans des matériaux composites. La tête du missile Hellfire a été conçue dans ce sens.
Les alliages légers

Quelques chars légers et beaucoup de véhicules blindés de combat légers (transport de troupes) ont abandonné l’acier pour des alliages de métaux légers. L’aluminium est un des plus communs. Par exemple, les Américains utilisent l’aluminium pour leur transport de troupes M113 et leur véhicule de combat d’infanterie M2/M3.

La Russie a même utilisé des alliages de magnésium pour certaines parties de ses BMP. Dans les deux cas, cela n’a pas été un franc succès. Ces métaux ont un point de fusion bien inférieur à celui de l’acier. Quand ils sont pénétrés, des fragments du blindage prennent littéralement feu, diffusant du métal en fusion autour du véhicule. En Afghanistan, les BMP en feu étaient très communs. Le mauvais choix de la place des réservoirs a beaucoup contribué évidemment à la fâcheuse tendance qu’avaient les BMP à se transformer en torche.

Dommages indirects
On ne sait pas grand-chose de la quantité de dommage infligée par un tir non­ pénétrant. Pendant la Seconde Guerre mondiale, un tir de ce genre pouvait très bien blesser ou tuer l’équipage, notamment pour les chars qui utilisaient un blindage à rivets. Les chars soudés ou moulés passaient certainement mieux l’épreuve, mais l’équipage était encore grièvement blessé par le choc, les éclats intérieurs de blindage filant partout dans le char à partir du point d’impact. De plus, les chars de la Seconde Guerre mondiale tiraient avec des canons de calibre compris entre 50 et 85 mm. Les obus actuels atteignent des calibres de 120 à 125 mm et emportent une charge double ou triple. Même avec des revêtements anti­-éclats et de nouveaux blindages composites, un coup au but qui pénètre en partie le blindage peut provoquer des effets secondaires très destructeurs.

Les dommages indirects peuvent être importants dans le cas d’un Abrams atteint par un missile antichar ou un explosif HEAT. En négligeant les dommages indirects, l’Abrams résiste aux missiles tirés sur son avant, car ils n’ont pratiquement aucune chance de pénétrer. Cependant, les dommages indirects pourront blesser voire tuer les membres d’équipage et certainement causer bien d’autres dommages.

Blindage civil
En serrurerie, le blindage consiste à renforcer une porte, une fenêtre, un volet ou son huisserie au moyen de protections métalliques offrant une résistance accrue à l’effraction. Les métalliers s’orientent aujourd’hui vers la fabrication de blocs-portes; Un Bloc-Porte est un ensemble huisserie/porte en métal avec des paumelles à billes soudées. Il existe un grand nombre de moyens contribuant au blindage d’une porte comme les cornières anti pinces, les plats de battements, les barres de seuil etc.

Blindage en travaux publics
Lors de l’ouverture d’une tranchée, le blindage consiste à étayer les parois afin d’éviter un écroulement de celles-ci. Différents critères rentrent en compte sur la nécessité de blinder une fouille : Profondeur, nature du sol, vibrations voisines, conditions hydrologiques, … Dans tous les cas, et dans le cadre de travaux de terrassement en profondeur pour la pose de canalisations, le blindage assure la sécurité des ouvriers (poseurs de canalisation notamment) contre l’ensevelissement ou l’enfouissement. Il est légalement obligatoire de « blinder » une tranchée à partir du moment où elle atteint une profondeur supérieure ou égale à un mètre trente de profondeur (Norme Française NF) ; néanmoins, les canalisateurs doivent être conscients du risque d’ensevelissement à des profondeurs moindres dans la mesure où ils sont susceptibles de travailler accroupis.

Ca bouge dans la chaudronnerie

Créée en 1987, à Gratot (Manche), pour fabriquer des pièces complexes de tuyauterie, serrurerie, chaudronnerie, CTI double sa capacité de production, en 1996, en reprenant le spécialiste de la chaudronnerie en acier carbone, ACDN. En 2007, elle ajoute une nouvelle corde à son arc en rachetant le groupe GDK spécialisé dans la chaudronnerie nucléaire et la construction navale militaire. La dernière pièce du puzzle s’appelle Agriandre. Cette PME rachetée en 2008 est spécialisée dans la chaudronnerie lourde, la pétrochimie et l’offshore.

De plus, cette entreprise de chaudronnerie industrielle va recruter 100 personnes pour son activité nucléaire, en plein développement.

En effet, CTI (Chaudronnerie et Tuyauterie Industrielle) ne connaît pas la crise. Cette PME (chiffre d’affaires de 65 millions d’euros, 600 salariés) particulièrement discrète s’apprête à recruter 100 personnes pour son pôle nucléaire, passé de 170 personnes à 320 en l’espace de deux ans. Ce secteur représente la moitié de son activité, aux côtés de l’agroalimentaire, la chimie, la pétrochimie, l’offshore, la pharmacie et tous les secteurs hors automobile, aéronautique et nautisme de luxe.

PDG et fondateur de CTI, Patrick Martel précise sa politique de recrutement : « Nous recherchons des jeunes que nous allons former et des personnes de plus de 50 ans, du niveau CAP à ingénieur, sans discrimination d’âge ni de qualification. » Il se félicite de la décision prise en 2007 de racheter un spécialiste de la chaudronnerie nucléaire, GDK. « Notre ambition est de faire grandir le groupe à l’international, dans le secteur du nucléaire, qui vient de redémarrer, confie Patrick Martel. Nous voulons suivre nos donneurs d’ordres partout où ils iront. » Présente sur l’ensemble de la filière nucléaire ? recherche, extraction d’uranium, enrichissement, production d’énergie et retraitement ? CTI fabrique notamment les revêtements de piscines de stockage d’uranium en inox, des échangeurs de température en inox ou en alliages spécifiques et toutes sortes d’équipements unitaires en inox ou en alliages « exotiques » (zirconium, titane, uranus).

Partenaire d’EDF

Partenaire d’Areva pour la réalisation de la piscine de son premier réacteur EPR (en Finlande), CTI a obtenu en mars 2009 une « vraie reconnaissance » en décrochant le « label Areva » pour l’ensemble de la filière. CTI est, par ailleurs, partenaire d’EDF et de Bouygues pour l’EPR de Flamanville (Manche) et vient d’être choisie par l’américain Mox Services (retraitement) pour la fabrication d’équipements en inox servant à la manipulation de combustible irradié. « Sollicitée » pour les deux EPR chinois dont la construction va démarrer, CTI compte bien transformer cet essai en une commande ferme. Prête à prospecter le marché indien, la PME normande est aussi dans les starting-blocks pour les marchés britanniques à venir et pour le réacteur EPR de Penly, en Seine-Maritime.

Entrés en 2007 au capital de CTI à hauteur de 22 % pour l’accompagner dans sa diversification, Uni Expansion Ouest et NCI Gestion jugent très pertinent le cap pris par l’entreprise. « Avec le renchérissement du pétrole et le réchauffement climatique, le nucléaire a été remis au goût du jour. Il se construit des EPR partout. Or, chaque fois qu’un contrat est signé, CTI peut en construire des morceaux », observe Stéphane Kerlo, directeur de participations d’Uni Expansion Ouest, filiale de 8 caisses régionales du Crédit Agricolegricole, la banque historique de CTI. « Le nucléaire est une diversification très cohérente par rapport au métier historique de l’entreprise, observe Anne-Cécile Guitton, directeur associé de NCI Gestion. Cette activité s’emboîte parfaitement dans la filière énergie que l’on souhaite développer en Normandie. »

La serrure, une question de sécurité

Le changement de serrure

« Il n’y a rien de plus beau qu’un clé, tant qu’on ne sait pas ce qu’elle ouvre » disait un écrivain célèbre (Maurice Maeterlinck 1862-1949) ;

De nos jours, la sécurité prime aisément sur la beauté, même si un grand nombre de particuliers apprécient d’avoir la sécurité et l’esthétique en même temps.

Il existe un grand nombre de modèles en fonction de la sécurité que vous souhaitez pour votre habitat ou tout autre lieux à protéger.

Il y a les serrures que vous pouvez placer vous mêmes « en applique » et celles qui ne se voient pas les « encastrables » ( néanmoins elles sont difficiles à remplacer en cas de problèmes) enfin, certaines serrures ne laissent apparaître qu’un petit coffre dans laquelle elle se situe.

« La sécurité n’a pas de prix » :

Les prix varient en fonction du niveau de sécurité aussi vous trouverez des modèles qui coûtent 10 euros et d’autres qui coûtent 500 euros mais qui vous garantissent une sécurité optimale.

Le changement complet quant à lui peut vous coûtez jusqu’à 700 euros, il est donc fortement recommandé d’exiger un devis même si celui ci n’est obligatoire qu’à partir de 150 euros.

N’hésitez pas à faire jouer la concurrence afin de ne pas vous faire escroquer.

Les serrures de types A2P, A2P1 et A2P2 permettent des degrés différents de sécurité, un bon professionnel en la matière connaît ce lexique très technique et sera à même de vous faire une proposition adapté à votre budget et à votre convenance.

Il existe dix formes de serrures différentes, chacune avec des caractéristiques bien précises ;

Conseils pour vous aidez à choisir le modèle de serrure adapté

Il y a les modèles traditionnels comme celles à goupilles ou celles à garnitures qui sont toutes difficiles à crocheter.

La tubulaire connaît un système qui dissuade les malfaiteurs.

Celles à gorge, à pompe ou multi-points ont un système très complexe et offre une protection satisfaisantes.

La serrure «carenée» est très robuste et rend difficile le crochetage puisqu’elle est encastrée dans la porte.

Il y a des modèles plus modernes et offrant une sécurité optimale il ‘agit de « l’électrique » ou encore de « l’électronique » qui permettent une ouverture à distance et la «biométrique » qui s’ouvre par reconnaissance d’empreintes, celle ci étant presque futuriste !

Vous l’avez compris, les modèles ne manquent pas dans ce domaine, chacun offrant des spécificités propres ; Ces modèles ont bien évolué avec le temps, le progrès permettant aujourd’hui une sécurité quasi optimale pour protéger ces biens, son habitat.

Le vandalisme étant devenu monnaie courantes dans nos sociétés, le développement de la sécurité est devenu par la même occasion un but pour les professionnels dans tous les domaines s’y rapportant.

Nous vous proposons de vous mettre en contact avec des professionnels fiables, honnêtes et ponctuels, afin de vous rassurer, vous conseiller pour toujours plus de sécurité.

Bienvenue dans le Réseau des Serruriers

Après l’époque des arnaques, le monde des serruriers change. Mais le passé n’est pas assaini et de nombreux serruriers ne fournissent pas un travail de qualité ou un service professionnel. L’objectif du Réseau des Serruriers est donc de réunir les meilleurs serruriers de France afin que chaque visiteur puisse faire ses choix sans se préoccuper du respect de la qualité des prestations ou du professionnalisme du serrurier car si il fait parti du Réseau des Serruriers, il vérifie au moins ces conditions.

Qu’est-ce qu’un serrurier ?
Le serrurier est le spécialiste de la serrure. Il intervient pour installer, remplacer ou dépanner une serrure (simple, de sécurité, etc.). Généralement, il reproduit aussi les clés.

Le serrurier-constructeur métallique réalise à partir de barres ou de profils d’acier, d’aluminium, d’acier inoxydable ou occasionnellement d’autre alliages métallique allant du cuivre au laiton en passant par le titane et tout autre alliage.

Le métier de métallier-serrurier se décompose en plusieurs parties :
– La menuiserie métallique : portes, fenêtres, baies vitrées, vérandas, verrières…
– Le mobilier d’agencement : meubles, tables, chaises…
– La ferronnerie d’art : ensembles en fer forgé, portails, portillons…
– La serrurerie : pose et réparation de serrures, ferme-portes, anti-panique…
– La charpente métallique : réalisation de charpentes, d’escalier droit, balancé ou hélicoïdale (l’escalier étant considéré comme charpente).
– Il s’occupe aussi du blindage des bâtis de portes et fenêtres et du montage/démontage des éléments construits en atelier ou des charpentes